HISTOIRES DE FOETUS



Maman, sais-tu ce que je vis dans ton ventre? Sais-tu qu’en ce moment, je façonne ma personnalité, mon unicité, tout l’être que je serai? Sais-tu que je prépare mon avenir?


Pendant la grossesse, bébé met en place les structures mentales et émotionnelles qui formeront ses perceptions de soi, des autres et de la vie. Elles le dirigeront soit vers l’amour ou la solitude, soit vers la réussite ou l’échec, soit vers la joie ou la déprime, pour ne nommer que ceux-là.

Les mémoires fœtales et même embryonnaires existent. Elles reposent sur l’existence de la conscience et de ses propriétés de perception malgré l’absence de cerveau, même si ce fonctionnement n’est pas encore connu avec certitude au niveau scientifique.

À travers vos joies, vos déceptions, votre hâte à l’accueillir, vos peines, votre anxiété, votre présence à lui, votre peur de le perdre, votre grossesse accidentelle, vos besoins de présence, d’attention, de soutien, vos sentiments de plénitude, de sécurité, de solitude, de rejet ou d’abandon, il se construit. Vous êtes son premier environnement psycho-émotionnel. Il vous vit à travers vous. Vous êtes son histoire, sa vie.
Je donne ici la parole aux fœtus et aux embryons qui, grâce à la mémoire émotionnelle qui ne se perd jamais, ont exprimé des expériences vécues de la conception à la naissance. Ces expériences sont naturellement relatées par des adultes venant régler une problématique et ayant pu, par la Thérapie des Mémoires Intra et Extra-Utérines , contacter et transformer ce qui en était la cause.
Je vous raconte quelques histoires
À travers vous, à travers toi maman, je bâtis…
Ma sécurité
« Je me sens inquiet, sans défense, dépourvu… Je ne sais pas ce qui se passe, ce qui va m’arriver… C’est bruyant autour, agité… Ma maman est inquiète… Je ne la sens pas… J’ai besoin de sentir sa présence… J’ai peur de me retrouver dans le vide, de quitter l’espace où je suis, ma sécurité… Je veux y retourner… J’ai peur de ce qui m’attend… Je vais tout faire pour rester accroché à elle… »
Mon estime
« Je sens une profonde solitude… Je suis seul… Je suis seul… Ma mère ne veut pas de moi… Ce n’est pas le bon moment… Elle a peur de la réaction de mon père… Elle a peur qu’il se fâche… Je dérange… Ça serait mieux que je disparaisse… Ils ne m’aiment pas… Je ne suis rien… Je ne vaux rien… Personne ne veut de moi… »
Ma culpabilité
« J’ai de la peine… Profonde détresse… Ma mère ne va pas bien… Elle pleure… Elle est anxieuse, nerveuse, dépassée… C’est de ma faute… C’est à cause de moi… C’est parce que je suis là… Je lui fais de la peine… Je vais être gentil… Je vais tout faire pour lui plaire… Il ne faut plus qu’elle ait de peine… »
Un burn-out
 « Je sens cela difficile, pesant… Maman est fatiguée, débordée… Toute seule... Elle a besoin de support… Je suis de trop… Je suis un fardeau… Je me sens impuissant, je ne peux pas la soulager… Je n’en ferai jamais assez… Je vais tout faire pour ne pas lui donner de troubles… Il va falloir que je sois parfait… Que je sois le meilleur… »
Ma confiance
« Je suis oppressé… J’ai de la misère à respirer… Je panique… Je suis pris… Elle a mal… Elle va mourir… Je vais mourir… Elle a besoin d’aide… Elle veut que je l’aide… Je ne serai jamais capable… Je ne suis pas à la hauteur… Elle va être déçue de moi… »
Ces expériences, par leur intensité émotionnelle et l’impuissance à s’en soustraire, sont devenues des processus de refoulement pour faire oublier cette souffrance. Cependant, l’inconscient appelle à la transformation et s’amuse à repérer les moindres détails pouvant activer ce passé. C’est pourquoi la grossesse devient souvent une étape évolutive majeure dans la vie d’une femme puisqu’elle met en rappel ses propres traumatismes émotionnels intra-utérins. Ceci explique, entre autres, l’arrivée de certaines peurs ou la perte de contrôle de certaines émotions, de même que la transmission intergénérationnelle. Pour mieux identifier si vous êtes sous l’influence de vos mémoires intra-utérines, je vous réfère  l’article Traumatismes émotionnels intra et extra-utérins ,  et Communiquer avec bébé.

anxiete-stress.com

COMMUNIQUER AVEC BÉBÉ






Mon expérience clinique m'a démontré hors de tout doute la capacité du foetus et même de l'embryon d'être conscient de ce que vivent ses parents et de la possibilité de s'approprier personnellement les émotions contenues dans les pensées et les situations.

Il ne suffit que de quelques minutes ou même secondes pour que se crée un programme qui déterminera le cours de sa vie entière. Plus la charge émotionnelle contenue dans les pensées ou la situation est grande, ou/et plus il y a répétition ou chronicité d'un état psycho-émotionnel quelconque, plus son imprégnation sera permanente.

La TMIEU permet de se libérer définitivement de ces traumatismes intra-utérins.

En attendant...

Communiquer avec bébé
Je vous offre un petit exercice pour aider à adoucir les conséquences de certaines émotions en attendant de les traiter plus définitivement. Une réelle communication consciente avec votre enfant est possible. Elle peut permettre d’atténuer certains effets.

Exercice
Adoptez une position confortable, assise ou étendue
Prenez 4 grandes respirations
Imaginez un soleil à l’intérieur, au centre de votre thorax
Imaginez un soleil dans le thorax de votre enfant
Imaginez qu’il se tisse un lien de votre soleil au sien (vous pouvez mettre, en plus, vos mains sur votre ventre)
Soyez totalement présente à votre intention de communiquer avec votre enfant
Appelez la conscience, la présence de votre enfant
Exprimer lui, en pensée ou à haute voix, la raison de votre communication. À titre d’exemple : à la suite d’une situation, d’un état ou de pensées qui vous ont habités, expliquer lui avec vérité comment vous vous sentiez. Ensuite, soyez intériorisée, à l’écoute de sa réponse, de ce que vous percevez de lui. Si cela est difficile pour vous, avec empathie, exprimez lui ce que vous comprenez de ce qu’il a pu ressentir.
Une fois terminé, prenez 4 grandes respirations pour stabiliser ou calmer votre état
Gardez actif votre lien entre vos deux soleils, simplement en pensée, 2-3 secondes
Retrouvez un souvenir où vous avez ressenti de l’amour (présence, attention, accueil, joie, affection…)
Rendez le souvenir vivant, comme si cela se passait maintenant, et ressentez-en tous les effets
Donnez spontanément une couleur à cet état ressource
Allumez une flamme de cette couleur dans votre soleil et celui de votre enfant
Transmettez-lui, par cette couleur, toutes les sensations de bien-être du souvenir, et vos excuses
Rassurez-le en lui exprimant ce que vous avez compris de cette expérience et quels en seront les changements
Remerciez sa présence et la vôtre

Pour la naissance
Ayant observé beaucoup d’insécurité qui se crée à la naissance parce que le fœtus ne sait pas ce qui se passe et ce qui l’attend, cet exercice peut s’avérer particulièrement adéquat en préparation à la naissance de votre enfant. Expliquez lui ce qu’est le monde extérieur, comment les choses peuvent se dérouler, que vous serez toujours là pour lui, c’est-à dire qu’une fois hors de vous, il ne vous perdra pas. Visualisez-le dans vos bras et transmettez-lui cette sensation sécurisante pendant que vous lui expliquer tout cela.




Conseil
Vous devez vivre la communication  dans tous vos sens pour la rendre réelle. Soyez associée à l'expérience pour lui donner de la véracité et de la sincérité.

Brigitte Levesque
brigittelevesquepsy@gmail.com 
anxiete-stress.com 

TRAUMATISMES ÉMOTIONNELS INTRA ET EXTRA-UTÉRINS





Les traumatismes émotionnels de votre vie d’avant conception, fœtale et des tous premiers mois après la naissance sont présents encore en vous. Venez découvrir comment reconnaître les signes de leur présence.


Les empreintes intra et extra-utérines se créent dans les périodes de -9 mois avant la conception, de gestation et de 9 mois après la naissance. Ces empreintes peuvent servir aussi de relais ou de pont à la manifestation de vies antérieures qui peuvent s’activer grâce aux expériences vécues dans cette vie-ci, servant de rappel énergétique mnémonique. Elles influencent ce que vous êtes dans votre vie actuelle, et génèrent plus de 90% des mal être qui vous habitent.


Comment reconnaître l’existence de ces mémoires intra et extra-utérines en vous ?



Quand vos émotions l’emportent sur votre raison…

Avez-vous déjà été au prise avec des émotions très fortes que vous avez essayé de raisonner par plein d’arguments logiques et sans succès. Vous êtes-vous déjà senti impuissant ou désespéré à ne pouvoir calmer les poussées d’anxiété ou d’angoisse… et surtout ne pas savoir à quoi cela était dû. Réagissez-vous de façon réflexe, plus vite que votre pensé, et qu’après coup vous réalisez à quel point votre réaction était excessive ou inadaptée ?


Tensions physico-émotionnelles…

Lorsque vous entrez dans une forte émotivité, que vous êtes dans un état de stress important, ressentez-vous dans votre corps et même autour de lui des sensations ? Par exemple, au niveau du plexus, une sensation de serrement, de crispation, ou comme si cela creuse vers l’intérieur, ou encore une barre, une boule… Au niveau du thorax, une sensation de pression, d’oppression, comme quelque chose qui pèse, comme une plaque, une difficulté à respirer, un serrement ou que cela twiste à l’intérieur… Ces sensations peuvent s’étendre jusqu’à la gorge créant aussi une boule, une tension… Vous arrive-t-il d’avoir l’impression d’avoir un poids sur les épaules, ou d’être recouvert d’un amas énergétique vous amenant à vous replier sur soi, de ressentir des tensions dans la tête, la nuque… Les centres de conscience que sont les chakras sont particulièrement affectés par les empreintes intra et extra-utérines. Par les différentes sensations énumérées localisées dans ces zones, ils témoignent de la perturbation énergique créée par ces traumatismes émotionnels intra et extra-utérins. Lorsque ces mémoires sont transformées, l’équilibre énergétique se replace naturellement.

Tensions psycho-émotionnelles…

Ressentez-vous des sentiments profonds de vide, de solitude, de rejet, d’abandon, de culpabilité, de colère, d’effacement, de dévalorisation… Ces sentiments sont à la base d’une multitude de peurs comme la peur de déplaire, de dire non, de s’affirmer, de prendre sa place, d’exister, de mourir, de la chicane, d’être jugé, de réussir, de l’échec, de l’engagement, de déranger, de ne pas être à la hauteur. Et d’une multitude de comportements générés par ces peurs comme la dépendance affective, la jalousie, le perfectionnisme, la soumission, la victimisation, la domination, l’auto-sabotage, la dépression, le burn out, l’hypocondrie, les phobies de toute sorte, le célibat, les ruptures à répétitions ou la redondance de partenaires avec une problématique similaire,…


Les croyances identitaires négatives CIN

Dans les moments où cela ne va pas bien, avez-vous un dialogue interne, cette petite voie qui vous dit: ce serait mieux si je n’existais pas, je suis de trop, je suis un fardeau, je n’ai pas de place nulle part, je ne suis rien, je ne suis pas important, je ne suis pas intéressant, je n’en vaux pas la peine, je devrais disparaître, je n’en fais jamais assez, je ne suis pas capable, personne ne m’aime… Ces exemples de CIN sont créées au moment des traumatismes intra et extra-utérins et nous habitent toute notre vie. Elles sont issues de l’expérience, mais aussi d’un réflexe premier qu’a l’être en devenir de s’attribuer la souffrance de sa mère et d’en devenir automatiquement la cause. À ce moment, il se crée une perception négative de soi qui restera gravée.

Dualité entre ce que je pense et ce que je ressens…

Le mental a comme fonction première de faire taire l’émotionnel. Par le raisonnement et la logique, il essai de calmer ou même d’ignorer la souffrance. Cependant, les processus inconscients créés par des expériences d’origine souffrantes mettront en rappel ces émotions par plein de moyens, dans le but d’amener à la conscience l’expérience et de la transformer, d’où le phénomène de répétition. Votre intellect sait des choses et votre émotionnel sent des choses. C’est cette dualité qui amène une forme de contradiction intérieure et qui malgré ce que vous savez, ce que vous sentez prendra ou reprendra le dessus. Je sais que je suis …, mais je ne sens pas que je suis … .Ce sont les CIN qui sont à la base de cette dualité et qui sont un des facteurs essentiels dans la persistance des mal être.


Mémoires de jumeaux

30% des grossesses seraient gémellaires. Un des jumeaux disparaîtrait  avant le troisième mois de grossesse.  Il est donc vécu par certains fœtus la perte de leur jumeau. Il s’empare d’eux alors un sentiment profond d’impuissance, de manque, de solitude, de culpabilité, ou une peur farouche de mourir. Tous ces éléments peuvent se manifester dans le quotidien par des ruptures amoureuses ou des changements d’attitudes passant de l’autonomie affective à la dépendance après un certain nombre de mois très précis de relation. Toujours acheter des choses en double, être habité constamment par la peur de perdre quelqu’un ou quelque chose…

Re-naissance

Il arrive qu’un enfant décédé, que ce soit à l’état embryonnaire ou fœtal ou après la naissance, revienne tout de suite dans la grossesse suivante. Il peut y avoir chez la personne un sentiment de ne pas être soi ou d’être un autre. Sa mort précédente peut avoir laissé des traces profondes d’abandon, de peur de vivre qui peuvent dégénérer ultérieurement dans de grandes insécurités face à l’avenir, des dépressions, et des états anxieux.

Tout le monde vit ces passages intra et extra-utérins. Nous sommes tous affectés d’une manière ou d’une autre par ces épreuves.
Notre vie foetale nous mène par le bout du nez!

Brigitte Levesque
brigittelevesquepsy@gmail.com
anxiete-stress.com

COMMENT RÉGLER LA CULPABILITÉ



LÀ OÙ LA CULPABILITÉ PREND NAISSANCE

La culpabilité se forme lorsque l'on a l'impression de faire, de ressentir ou de penser quelque chose de « pas correcte »...

Mais, sur quoi se base t-on pour définir qu'une chose n'est pas correcte...

Sur nos valeurs.
Si nous ne sommes pas congruentes avec nos valeurs par un concours de circonstance, ou par peur, nous développerons des remises en question et des jugements personnels qui aboutiront à des regrets.

Par rapport aux exigences que nous nous imposons...
À la recherche de la grossesse idéale, de la maman idéale, de la famille idéale la barre de nos aspirations est souvent de performance olympienne. Bien sur, nous voulons le meilleur pour notre ou nos enfants. Mais ce meilleur, qu'est-il au juste? C'est souvent de ne pas reproduire ce qui nous a manqué, ce qui nous blessé.
Cependant, quand la raison et nos actions ne suffisent pas à calmer les émotions, que se passe t-il donc...

L'émergence de nos croyances identitaires négatives CIN
La façon dont, à nos propres yeux, nous nous percevons a un impact déterminant sur la persistance et l'intensité du sentiment de culpabilité. Ces CIN sont issues d'expériences d'apprentissage de non amour devenues des mécanismes inconscients et ayant le pouvoir de déclencher vos émotions dès qu'ils repèrent un infime élément de cette expérience première.

Les mémoires intra-utérines sont à l'origine des CIN
Toutes femmes portent en elles la descendance des sentiments de rejet ou d'abandon. La gestation est la courroie de transmission humaine qui permet de perpétuer ces sentiments. Ils sont transmis à l'embryon ou au fœtus par leur actualisation en la mère en raison de ce qu'elle ressent. L'être porté le ressent de même, mais en plus, déjà habité par un amour infini envers sa mère, il a comme réflexe premier de s'attribuer la faute de sa souffrance.

Une grossesse non-désirée ou pas au bon moment, une chicane de couple, un conflit avec la famille ou la belle-famille, la peur de perdre l'enfant, les malaises physiques qui excèdent, toutes ces situations et plus encore, génèrent des CIN comme : je suis de trop, je dérange, je ne devrais pas exister, je ne suis pas à la hauteur, parfaite, assez bonne, gentille, correcte, je suis méchante, je suis laide...etc... Ce sont ces perceptions de soi, créées in-utéro, qui sont à la source de votre culpabilité. Il ne faut que quelques minutes pour créer un programme qui durera toute une vie. Et celui persistera même si par la suite de votre grossesse ce sentiment est absent.

La culpabilité ça se règle
La Thérapie des Mémoires Intra et Extra-Utérines (TMIEU) permet de transformer la culpabilité. Une fois la cueillette d'information complétée, et que le nombre de mémoires possibles a été identifié, il ne suffit que d'une séance par mémoire pour la transformer définitivement. Elle permet de ramener en conscience avec précision la mémoire pour ensuite en faire ressortir la stratégie de survie, la CIN, et le comportement décisionnel permettant la réalisation des deux précédentes. Une étape de réparation de cette expérience s'en suit afin que ce programme soit définitivement réglé. Les effets se placent naturellement, immédiatement et sans effort. De plus, vous avez épargné à votre enfant ce poids émotionnel et participé à créer un être plus épanoui.

Possible en consultation sur skype.





GROSSESSE ET CULPABILITÉ







C’est de ma faute…Ce sentiment habite déjà beaucoup de femmes, mais le lot de responsabilités accompagnant la grossesse lui donne encore plus de pouvoir.

Que vous soyez une nouvelle maman ou une maman expérimentée, toute grossesse est unique. Il peut arriver que l’enchantement espéré d’une grossesse idéale  disparaisse assombri par un quotidien  nauséeux interminable, par un départ cahoteux à l’annonce d’une grossesse imprévue, par les fluctuations hormonales mettant votre intériorité émotionnelle sous microscope. Tout votre univers peut basculer.

Vous pouvez être envahie de pensées négatives, de doutes, de remises en question. Vous pouvez avoir le sentiment de perdre le contrôle de vos émotions devenant hypersensible  à toutes contrariétés. Vous pouvez aussi réaliser la répétition d’une détresse ou de sentiments que vous reconnaissez être présents dans votre famille.  Cette pente descendante peut vous faire glisser vers un état profond de solitude et de culpabilité.

Qu’est-ce que la culpabilité ?

La culpabilité est le fait d’être fautive, d’endosser une responsabilité personnelle par rapport à quelque chose, que ce soit justifié ou non. Elle va se manifester par des périodes d’anxiété, d’inquiétude, de dépression qui elle sera en lien bien plus avec les perturbations émotionnelles existantes qu’avec les fluctuations hormonales. La culpabilité prend racine, entre autre, dans des sentiments de ne pas être à la hauteur, d’être fautive, de déranger, d’être de trop, de ne pas avoir sa place, dans le désir d’être parfaite, dans un besoin de contrôler, dans des croyances personnelles comme ne jamais être assez bien, assez bonne, assez gentille, dans la peur de ne pas être aimée de son enfant. La culpabilité n’est pas la cause en soi, mais la conséquence de tout ceci.

La culpabilité vs la raison

Il est facile d’être sévère avec soi, de s’attribuer le blâme et de se laisser emporter par les peurs de ne pas être une bonne mère. Il est facile de porter sur ses épaules la quasi-totalité de la réussite de cet enfant, même si vous êtes accompagnée d’un conjoint compréhensif et supportant. Cependant, pourquoi est-ce si facile aux sentiments de culpabilité de l’emporter sur votre raison? Parce c’est le reflet de votre propre histoire.

Mes interventions et observations cliniques permettent de mettre en lumière avec éloquence la formation de ce sentiment de culpabilité et d’en comprendre la remise en place lors de la grossesse. Celle-ci est un moment particulièrement favorable pour faire ressortir vos propres histoires enfouies, vécues in utéro. Dans ces expériences intra-utérines, l’embryon ou le fœtus attribue systématiquement à sa présence toutes sources de conflit ou de mal être que sa mère ou son père peuvent vivre. Il vit ce que sa mère vit. Et son objectif premier est de retrouver cet amour inconditionnel auprès de ses parents. Comme il se sent automatiquement responsable, il cherche à réparer ce qui a causé les sentiments de rejet ou d’abandon issus de situations conflictuelles. Comme il est impuissant à le faire, la souffrance vécue s’imprègne et s’enfoui dans l’inconscient à l’affût du moindre indice pouvant lui permettre enfin de réussir cette réparation manquée. C’est en partie de cette façon que les mémoire intra-utérines traversent le temps, qu’elles influencent la majeure partie de ce que nous sommes en tant qu’adulte et qu’elles peuvent se transmettre à l’enfant que vous portez.

Exemple d’histoires de cas

Une jeune femme est à sa troisième grossesse. Elle vit un sentiment profond de culpabilité parce qu’elle éprouve pour cette grossesse du rejet. Ce sentiment perdure malgré tous ses efforts pour le transformer. Cette grossesse, d’un commun accord avec le conjoint, n’était pas prévue. La famille devait s’arrêter à deux. Elle voit cela comme une montagne. Elle est fatiguée, n’as pas beaucoup de patience avec les autres enfants. Elle a l’impression de les abandonner.

Ce qui était plus profondément en jeu, c’est qu’elle ne se voyait pas aller jusqu’au bout, elle avait peur de ce que son entourage familial penserait de cette grossesse. Elle n’avait pas hâte d’accoucher. Et elle était profondément affectée par des souvenirs de chicane de ses parents.

Le sentiment de culpabilité pour cette jeune femme était associé à des peurs du jugement, de la chicane, et de ne pas être à la hauteur. En travaillant à la source de ces peurs, différentes expériences de sa propre vie intra-utérine se sont révélées :
-à 2 mois intra-utérin, une peur profonde de ne pas être aimée de sa mère parce qu’à l’annonce de sa venue, son père la dénigre. L’embryon croit que sa mère endure cela à cause d’elle. Pour éviter de revivre cette souffrance, elle croit que ce serait mieux qu’elle ne soit pas là.
-à 4 mois intra-utérin, elle vit une chicane entre ses parents. Elle se sent impuissante, car elle ne peut rien faire pour l’arrêter. Pour elle, elle a échoué et se sent encore responsable de ce qui arrive et reste avec un profond sentiment de ne pas être à la hauteur.
-à la naissance, elle ne se sent pas bien. Sa mère a mal. Je la fais souffrir. Elle va m’en vouloir, et ne voudra pas de moi.

Ces mémoires intra-utérines contribuaient fortement à ce sentiment de rejet et les circonstances de la venue de ce troisième enfant ont mis en plan ce qui l’habitait déjà. À la suite des transformations encourues, elle retrouva l’amour qui était présent au plus profond d’elle pour cet enfant, mais qui était voilé par ces propres expériences de rejet. Elle retrouva aussi l’envie de le mettre au monde. Presque trois ans plus tard, le petit est très épanoui et son entourage familial remarque une différence significative au niveau de son expression, de sa confiance et de son assurance comparativement à une insécurité plus présente chez ses frère et sœur précédents. Selon leur parole, il semble vraiment ne pas avoir de problème, la vie est belle ! Et cette mère s’accomplit dans son rôle avec plus d’harmonie et d’assurance.



LES VACANCES!


UN PETIT REPOS BIEN MÉRITÉ!
Je vous reviens avec d'autres articles en août. Il me fera plaisir de répondre à vos questions et d'écrire en fonction de vos besoins. Alors vous pouvez m'écrire au brigittelevesquepsy@gmail.com pour me faire part de ce que vous aimeriez savoir au sujet de la psychologie prénatale et la méthode que j'ai mise au point  TMIEU ( à quoi elle sert, les effets et résultats obtenus, la durée, si l'on peut travailler à distance,...).

À bientôt!
Brigitte

JE VEUX LE MEILLEUR POUR LUI...

Il n'a que quelques battements de cœur et déjà il est au centre de votre vie. Vous vous préoccupez de votre
alimentation. Vous veillez à ce que vos comportements deviennent le plus sain possible.  Vous essayez de cultiver un environnement calme et d'éviter, au possible, toutes sources de stress inutiles.

Cependant, malgré toutes vos précautions bienveillantes, il y a une inquiétude qui plane.  Vous n'aimeriez  surtout pas lui transmettre ce qui vous a causé bien des émotions pénibles.  Vous reconnaissez, dans votre intérieur, des mal être qui sont aussi présents chez votre mère ou votre père et vous souhaitez que votre enfant n'en devienne pas lui aussi l'héritier. Ou, vous êtes consciente des manques affectifs issus de votre milieu familial, des  conséquences qui en découlent, et vous ne voulez surtout pas les reproduire. Ces deux aspects peuvent générer en vous  des doutes et de la culpabilité affectant votre confiance face à cet important rôle que d'être maman.

Toute personne porte en elle un héritage psycho-émotionnel familial. Il est tributaire de nos forces, faiblesses, capacités, qualités, et d'un monde émotionnel comme des sentiments de rejet, d'abandon, d'insécurité, de culpabilité, d'infériorité, de doute, d'anxiété. 

De plus en plus de parents sont soucieux de se préparer pour la venue de leur enfant. Ils expriment le besoin de faire «un ménage intérieur» afin d'être le plus possible en possession de leurs moyens et de conjuguer leurs vies de façon harmonieuse avec ce nouvel être. Et surtout, ils sont habités d'une profonde intention de ne pas transmettre ce qui ne va pas en eux . Ce «ménage intérieur» est particulièrement favorable avant la grossesse et pendant la grossesse.

De part mes expériences cliniques avec une clientèle adulte, j'ai été témoin d'expériences relatant des mal être provenant de la période de pré-conception, c'est-à dire -9 mois avant la conception. Durant cette période de -9 mois, la conscience de l'enfant en devenir est déjà présente dans l'environnement familial et peut emmagasiner des expériences qui influenceront tout son être. De même, toujours dans le même contexte d'observation clinique, la période de gestation est une période très importante pour la programmation de ce que nous serons en tant qu'enfant et adulte. La façon dont se passe la découverte d'être enceinte, l'annonce au conjoint, le climat relationnel entre les conjoints ou famille, ou belle-famille, les décès, les accidents, les états intérieurs tel que mentionné ci-haut (rejet, abandon, anxiété, insécurité, culpabilité, infériorité...) peuvent tous être transmis à l'embryon et au fœtus.

DEVENIR MEILLEUR, C'EST DONNER LE MEILLEUR À SON ENFANT

Prendre soin de soi, en se permettant de transformer ses blessures c'est à la fois prendre soin de son enfant et l'outiller de forces intérieures pour qu'il soit capable de faire face à la vie avec confiance en le libérant de fardeau qu'il n'aura pas à porter.


Je vous réfère à «Une pierre deux coups» pour donner suite.



MÉMOIRES INTRA-UTÉRINES

 
 Personne ne vient au monde dans un chou ou est apporté par une cigogne!  Tout être humain passe par le même environnement humain, le ventre maternel.  

Chaque personne est unique de par la singularité de son vécu, et à la fois universel de par les principes de vie de notre règne. Et chaque être a sa destinée propre de par ses choix conscients d'incarnation. Tout cela fait en sorte que pour une, même famille, avec même père et mère, chaque enfant aura sa personnalité, ses intérêts, ses capacités, ses sensibilités et ses vulnérabilités lui attribuant son identité.  Fondamentalement, nous sommes nés pour apprendre à aimer et être aimé.

Cependant, comment est-ce si difficile...  Pourquoi ce que vous ressentez est différent de ce que vous pensez... Pourquoi, à titre d'exemple, le fait de se regarder dans le miroir et de se dire t'es belle, ou t'es bonne ou t'es fine ne l'emporte pas (ou au plus momentanément) sur le sentiment contraire existant au plus profond de soi... C'est parce que nous avons une trame de fond tissée à partir de l'espace intra-utérin qui donne l'impulsion première à nos perceptions de soi et aux réactions qui en découlent. C'est ce que l'on peut appeler un programme ou un conditionnement.

Comment reconnaître que vous êtes sous l'influence de ces programmes ou de ces mémoires intra-utérines...
Dès que vos émotions l'emportent sur votre raison. Dès que malgré vos efforts à retracer dans vos souvenirs ce qui a bien pu être à l'origine vous restez insatisfaite ou sans réponses significatives apportant des changements notables. Dès que, malgré votre volonté et l'attention que vous portez, il y a redondance d'émotions ou de situations désagréables. Dès que vous constatez que votre réaction est disproportionnée par rapport à la situation. Dès que vous réalisez qu'une réaction réflexe s'est installée et qu'après coup vous la jugez inadéquate. Dès que vous êtes au prise avec un état persistant générant une source de stress intérieur.

 Comment se traduit au quotidien tout cela...
 Par des manifestations de stress comme des états anxieux, des phobies (toutes sortes des araignées aux avions), des dépressions (et particulièrement dans ce cas-ci dépression pré natale et post natale), trouble de l'humeur, inquiétude excessive. Des sentiments de rejet ou/et d'abandon présents avant la grossesse, mais qui peuvent devenir exacerbés. De même que des sentiments de culpabilité venant mettre en doute vos capacités d'être une bonne mère. Des peur de déplaire, de décevoir, de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir, d'être jugée, d'être critiquée. Des états de vide, de solitude profonds. Des oppressions à la poitrine, des serrement au ventre. Un dialogue interne répétitif comme je ne suis rien, je n'en vaux pas la peine, je ne serai pas capable, je suis de trop, personne ne m'aime, je n'en ferai jamais assez et autre...

Ce sont ces états, habitant toute personne, qui pendant la grossesse peuvent se transmettre à votre enfant et influencer le développement de sa personnalité et de ses capacités à faire face à la vie. La grossesse est une des périodes les plus favorables pour créer ces empreintes.







UNE PIERRE DEUX COUPS...



 

Je me souviendrai toute ma vie de cette intervention particulièrement spéciale. Spéciale parce que dans cette première année de pratique, c'était la première fois que je travaillais avec une femme enceinte, spéciale, à cause d'un phénomène de claire-audience qui s'est manifesté, et spéciale de par ce que cette intervention m'a fait vivre.

Un vendredi après-midi, 14:00, dernière cliente de la semaine. Une jeune femme entre dans mon bureau, l'air timide. Elle est enceinte de 7 mois. À prime abord, elle me fait part de la problématique qui l'amène à consulter. Pendant tout ce temps, elle regarde par terre lorsqu'elle me parle. J'observe et une question me vient: '' comment, ça va avec la venue de ton bébé ?'' Là, pour la première fois, elle me regarde. Et le tout s'enchaîne à une vitesse grand V.

Âgée de 5 ans, sa mère épileptique fit une attaque grave dont elle ne put se remettre. Malgré le meilleur que son père pouvait lui donner, l'affection de sa mère lui manquait énormément. Cette carence affective jouait beaucoup sur sa confiance et sa croyance en ses qualités de mère puisqu'elle n'avait pas eu de modèle. Et ce drame subit l'affectait dans sa sécurité parce qu'elle avait peur qu'un événement tragique lui arrive et faire vivre à son petit garçon l'abandon qu'elle-même avait vécu. Donc, elle vivait beaucoup d'anxiété face à la venue de son fils, dû à cet événement tragique.

Rapidement, par des techniques appropriées, nous sommes retournées à cet événement pour en faire la réparation. Une fois la subjectivité imprégnée de cette expérience transformée, elle se retrouvait dans un état de ressources où elle avait le pouvoir d'influer sur son état présent et son avenir. De cet espace-temps, à 5 ans, nous devions remonter jusqu'à présent pour y apporter toutes les transformations vécues. De là m'est venu l'idée d'offrir en même temps toutes ces transformations à son fils lors de la remontée vers le présent. Je lui ai suggéré d'imaginer qu'elle tenait la ficelle d'un ballon qui flottait juste au-dessus d'elle, symbolisant son fils. Nous avons alors ramener jusqu'à maintenant tous les transformations de cette expérience et l'impression de cette nouvelle force intérieure.

Une fois au présent, afin de vérifier si tous ces changements sont bien intégrés, je lui fais faire un pont vers le futur. Elle se projette alors dans 2 ans et elle se voit avec son fils par la main, calme, confiante et souriante. Comme elle est encore dans un état un peu altéré, je la guide pour qu'elle s'assoie afin de revenir à elle tout doucement.


 Je suis assise tout à côté, elle a les yeux fermés, je remarque un sourire sur son visage empreint de paix. C'est à cet instant que j'entends, aussi clair que je pouvais entendre sa voix, trois éclats de rire d'enfant sortant comme du ventre et présent dans tout l'espace à la fois. Les yeux plein d'eau, je lui demande: comment sens-tu ton fils?  Et la jeune femme me dit: très heureux et soulagé.

Quelques instant plus tard, elle sort du bureau, s'arrête tenant la poignée de porte en main et me dit: '' je ne sais pas ce que tu nous as fait, mais nous ne serons plus jamais pareils''.